Par Bartolomeu
Drame en trois actes par Bartolomeu
Ou le criminel au chevet de sa victime :
· Premier acte (où l’on hésite entre doutes sur les bénéfices et bénéfice du doute)
L’Autorité des marchés financiers (AMF) est chargée de vérifier si des opérateurs français sont eux aussi impactés par les procédures engagées aux USA et en Grande Bretagne contre Goldman Sachs. « En première analyse, ce que m’a indiqué le président de l’AMF, Jean-Pierre Jouyet, c’est qu’il n’y avait pas de contrepartie ou partie française mais cela mérite examen », indiquait hier matin Mme Christine Lagarde, ministre de l’Economie.
· Deuxième acte (Goldman interdit en Saxe ?)
En Allemagne, les autorités se montrent prudentes et conditionnent les nouveaux contrats avec la banque américaine aux résultats de l’enquête de la SEC. La banque régionale BayernLB a déjà interrompu toute relation avec Goldman Sachs. Une autre banque, IKB, s’apprête à porter plainte contre la banque d’affaires américaine. Selon l’édition allemande du Financial Times, elle aurait perdu 150 millions de $, perte liée à des crédits hypothécaires.
· Troisième acte (Nielsen ou le Retail Measurement)
« La Grèce pourrait chercher dans les prochains mois à renégocier volontairement sa dette, afin de faire face au bond attendu de cette dernière à partir de l’année prochaine » d’après Erik Nielsen, chef économiste de Goldman Sachs pour l’Europe.
· Dénouement
On attend le deus ex machina. Plan européen de sauvetage de la Grèce, comme l’article du Monde.fr d’hier tendait à le faire penser, ou amende honnorable du Français Fabrice Tourre, supposé être à l’origine du scandale ?