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La cité dense risque de se limiter aux centres ville. D’après un sondage CSA pour EGIS-IOSIS et les Ateliers de la Terre, les élus locaux sont sensibles à la densification des zones pavillonnaire mais 3 Français sur 4 rêvent toujours de maison individuelle. Certes, les élus mesurent les méfaits de l'étalement urbain et 63% d’entre eux le considèrent comme un problème. La densification en périphérie figure au 2nd rang de leurs priorités mais les difficultés de mise en œuvre demeurent. Seuls 39% des élus estiment que les collectivités sont prêtes à s'y attaquer, avec en préalable la concertation et l’information d’une population, jugée peu disposée à accepter la densification : 36% des élus estiment que «les propriétaires et les habitants ne seront pas d'accord» et 30% que «l’opinion publique qui n'est pas prête». Reflet de ce syndrome, près de 70% des logements neufs sont des maisons individuelles. «Il ne s'agit pas moins que de promouvoir une nouvelle démarche sociétale», commente R. Cunin, DG d'EGIS. La préférence pour l’individuel diffus est certaine mais la dynamique des valeurs foncières et l’intercommunalité fiscale obèrent les choix. Restent les alternatives pour minimiser l’impact de l’individuel. En Allemagne vient d’être présenté un prototype de logement associé à un véhicule électrique. Cette expérimentation résulte d’un partenariat entre l'Institut de Technologie de Karlsruhe et le constructeur Opel. Reposant sur le label Passivhaus, cette symbiose maison-voiture sera testée in vivo pendant plusieurs mois mais, comme le souligne déjà M. Jedliczka, directeur d'une association de promotion des énergies renouvelables, «le mode de vie qui va avec ce système n'est pas simple». Le système suppose en effet que la voiture reste au garage pendant que les panneaux solaires produisent de l'électricité. Donc dans la journée. « Ceci oblige à ne pas prendre son véhicule pour aller au travail » indique le responsable. En France, la recharge nocturne pourrait se faire grâce au surplus de production nucléaire, solution peu écologique. Au Japon, les contrats des fournisseurs d'énergie considèrent que l'électricité qui recharge la batterie du véhicule électrique sur le lieu de travail est produite par l’habitation.