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Illustration ITeM info. DR
Illustration ITeM info. DR

En espagnol, un corralito est un petit enclos. En Argentine, le mot désigne depuis quelques années les restrictions de retraits faites aux particuliers au plus fort de la crise monétaire pour éviter l’effondrement des banques. En 2005, le pays, au bord de la banqueroute, avait imposé un échange de titres qui se soldait par une perte de 70% pour ses créanciers.

Aujourd’hui, près de 90 % de la dette résiduelle avec le Club de Paris est réparti entre l’Allemagne (34,2%), le Japon (26,2%), l’Italie, les Etats-Unis et l’Espagne. Montant de cette dette : 6 Md$ seulement mais majoré de près de 3 Md$ d’intérêts impayés et pénalités. Un chiffre que le gouvernement Argentin entend réduire, si on s’accorde sur le capital dû avant de valider un plan de remboursement. « Ce sont des dettes qui trainent depuis 1956, avec trois rounds de négociations qui ont échoué », estime l’Argentine, qui refuse que le remboursement obère sa croissance.

Et qui continue à rejeter l’intervention du FMI.

© Modestus van Gulden pour ITeM info, 13 septembre 2011. Les opinions exprimées dans cet article n’engagent que leur auteur.

Tag(s) : #Economie, #Van Gulden
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