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Même interrogations chez les maires que chez les conseillers d’Ile-de-de France. Selon une enquête AMIF-JDD, si 51% des maires franciliens pensent qu'une gouvernance spécifique est nécessaire pour le Grand Paris, ils ne sont que 41% en grande couronne, contre 90% des élus des villes de plus 10.000 habitants. Et pour cause. L’examen simultané des lois «Affirmation des métropoles» et ALUR fait apparaître plus de contradictions que la République n’aurait du en produire. Au coeur du débat, les compétences logement et aménagement. Si 52% des maires (79% dans les villes de plus de 10.000 habitants) se disent prêts à renoncer à certaines compétences. (transports, eau et assainis-sement, énergie), les questions du logement et de l’urbanisme ne font pas consensus. Au delà des querelles de clochers et des prés carrés, l’enjeu est la cohésion de l’Ile-de-France. La quasi totalité des élus franciliens (95% pour les communes de grande couronne et 100% dans celles de 5.000 à 10.000 habitants) redoutent de se voir émerger une région à deux vitesses avec une rupture entre métropole et franges. Une façon de reproduire en grande couronne le traumatisme historique de la banlieue. Que n’ont pas gommé trente ans de politique de la Ville.