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422.000 mètres carrés, c’est la surface de bureaux qui, selon DTZ serait aujourd’hui disponible à la location à la Défense. Le taux de vacance atteint 12% contre 7,8% en moyenne dans le Grand Paris et la demande placée baisse de 16% au premier semestre 2013. Au plan régional, cette demande placée atteint à 499.500 mètres carrés en Ile-de-France, pour une vacance totale de trois millions de mètres carrés. Or plus de 400.000 mètres carrés nouveaux ont été livrés en 2012. Conséquence, à la Défense plus de 60% des transactions se concluent en dessous de 400 euros le mètre carré alors que la moyenne du quartier oscille entre 450 et 470 euros dans les immeubles rénovés. Elle dépasse 500 euros dans le neuf. Si l’offre globale d’immobilier tertiaire reste stable dans la région et si certains opérateurs recommencent à lancer des opérations en blanc, la tendance des prochaines années s’annonce molle. En outre, la crise a renversé l’ordre des facteurs. Longtemps dominés par l’offre, les marchés seront de plus en plus régis par la demande. Une demande qui semble privilégier les surfaces moyennes, de l’ordre de 11.000 mètres carrés, et qu’impactent crise et restructurations d’entreprises. Les utilisateurs renégocient les baux et n’hésitent plus à quitter leur implantation. Pour la Défense, la concurrence se durcit. Une circonstance qui rend plus essentielle encore l’affirmation de sa marque. Et une diversification de son offre.