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Impact positif ou pas de l’encadrement, les loyers n'augmentent paraît-il plus en France. L'observatoire Clameur constate ainsi que les loyers n’ont progressé que de +0,1%, contre +1,2% l'an dernier. Moins que l’inflation mesurée. « Le ralentissement se confirme », note M. Mouillart, qui ajoute : « même dans [les régions] où ils ne baissent pas, les loyers augmentent moins que l'inflation ». Mieux, les loyers parisiens enregistrent une légère baisse (-0,4%) sur les 8 premiers mois. Ce sont d’ailleurs principalement les loyers des petites surfaces qui diminuent (-0,5%). Des biens qui représentent plus de la moitié du parc locatif privé. Faut-il s’en réjouir ? On pense au taux de change entre deux mauvaises monnaies, ainsi l’euro qui ne s’apprécie que parce que le dollar baisse. De fait, le marché est loin d’être fluide et équilibré. L’offre locative diminue en effet de 90.000 unités tandis que la durée de vacance augmente. « Le taux de mobilité est faible et comparable à 2009, au plus fort de la crise » explique Clameur. Pas de quoi dynamiser un marché sclérosé.