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« Un technicien d'une entreprise partenaire intervenant sur le site a remarqué cette fuite vendredi [15 novembre] à 8 h 50 », reconnaît Tokyo Electric Power (Tepco), qui gère la centrale sinistrée de Fukushima. « Une goutte tombait alors toutes les quatre secondes environ », a expliqué la compagnie qui reconnaît une nouvelle fuite depuis un réservoir d'eau radioactive du même type que celui qui a laissé s’échapper une grande quantité de liquide contaminé il y a quelques mois. Le mois précédent, le personnel de la centrale avait reçu un ordre d'évacuation, suite à un raz de marée de moindre ampleur que celui qui avait causé l’accident nucléaire. Selon la chaîne NHK, aucune montée des niveaux de radioactivité n'avait alors été constatée. Une autre fuite grave avait elle aussi été détectée en août sur le site et avait fait l’objet d’un classement sur l’échelle INES, l’outil international d’évaluation des accidents nucléaires. Les fuites survenues depuis avril 2011, quant à elles, n’ont toujours pas été classées. Un agent de la NRA, la Commission japonaise de régulation de l’énergie nucléaire, affirmait alors qu’une situation d’urgence était en cours à Fukushima. Les fuites radioactives contaminent de manière irréversible les nappes phréatiques, l’océan et l’environnement de la centrale. 300 tonnes d’eau contaminée se déverseraient chaque jour dans le Pacifique.