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Philippe Yvin, ESSEC-Sciences Po, ex-conseiller de J-M Aurault en charge des collectivités et ancien collaborateur de Cl. Bartolone, a pris ses fonctions de Pdt de la SGP. Souhaitant une rupture de fond sinon de style avec ses prédécesseurs, il met l’accent sur la mobilité, le logement et l’emploi. « Un travail énorme a déjà été accompli et un autre considérable nous attend». On s’en doute. Côté feuilel de route, la mobilité a la cote : « avec le métro express, l’objectif premier est de faciliter la vie quotidienne des Franciliens. L’aménagement et le logement constituent la deuxième priorité ». La SGP aurait ainsi vocation à participer à la construction de logements en densification autour des 72 gares. Rappelant la dimension urbanistique du métro express, Ph. Yvin ajoute d’ailleurs : « Je ressens combien la mobilité est un facteur d’intégration des classes populaires à travers un accès aux opportunités de la métropole ». Pour autant, trois questions cruciales restent pendantes. La première est la cohérence et le caractère démocratique de la gouvernance d’un ensemble territorial stratégique mais dont les frontières sont bien plus floues que ne l’expriment les cartes aministratives. La seconde est le devenir des territoires franciliens exclus de l’aire métropolitaine. Deux sujets stratégiques et essentiels pour les Franciliens mais dramatiquement absents de la campagne des municipales. Quant à la troisième question, très opérationnelle, elle est simple : avec la complexité institutionnelle provoquée par la superposition des périmètres de compétences des communes, des agglomérations, des départements, de la région, de la métropole, de la SGP et des OIN et des Etablissements publics fonciers, qui assurera la nécessaire mise en cohérence des plans d’urbanisme et qui délivrera les autorisations de construire ?