Visqueux depuis plus de 5 ans, le marché immobilier se fige encore plus, malgré la baisse des prix et des taux d’intérêt toujours très bas. Le volume des transactions a encore baissé de 10.5% entre le T1 et le T2 2014. Les délais de commercialisation dépassent 100 jours. Pourtant, l’ajustement des prix semble se faire. L'écart entre prix de mise en vente et prix final de vente n’est plus que de 3,7%. A Paris, longtemps épargné, la moyenne des prix de vente est désormais inférieure à 8.000 €, enregistrant -7.7% par rapport à son maximum de juin 2011. Pas de solution du côté de l’offre, puisque l’on n’a jamais aussi peu construit et que les indicateurs restent au rouge. Certes, les craintes liées à la loi ALUR n’arrangent pas les choses. Du coup, les vieux réflexes reviennent au galop. A défaut de croissance, les agents immobiliers tournent donc leurs regards vers les banques. Et espèrent une relance de la production de crédit immobilier. Chassez le naturel…