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| Emmanuel Macron constate que « la privatisation des autoroutes s’est faite dans de biens mauvaises conditions pour nos concitoyens ». Il propose donc d’étendre les compétences de l’autorité de régulation des activités ferroviaires (ARAF) aux transports routiers. Avec pour mission de « créer les conditions de la transparence pour l’exercice des contrats, pour les tarifs d’une part mais aussi pour les travaux faits d’autre part ». L’Autorité de la concurrence, dans un avis du 18 septembre, avait en effet déploré que de nombreuses concessions limitaient les baisses de prix, même en cas de déflation, dans un contexte de hausse tarifaire largement supérieure à l’inflation (+25% en 10 ans). Comme les médias, le ministre de l’Economie avait déjà évoqué la « situation de rente » des sociétés autoroutières, filiales des groupes Eiffage, Vinci et Abertis. Créé en 2010, l’ARAF a pour mission de réguler le service public et les activités concurrentielles au bénéfice des usagers et clients des services de transport ferroviaire. Elle veille notamment à l’accès sans discrimination des entreprises ferroviaires au réseau ferré. Une autorité de régulation qui peine toujours à imposer l’ouverture à la concurrence du réseau ferroviaire, dont la Commission européenne réaffirme le principe et le calendrier d’une ouverture à la concurrence à partir de décembre 2019. En revanche, la Commission a renoncé à imposer la séparation entre les gestionnaires des réseaux d’une part et les opérateurs transport.