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| La Coordin’action nationale des associations relance l’habitat participatif et entend profiter de l’article 47 de la loi ALUR grâce aux nouvelles coopératives d’habitants et aux sociétés d’attribution et d’autopromotion. Encore mal connu des aménageurs, bailleurs et promoteurs sociaux mais aussi des architectes et urbanistes, l’habitat participatif doit d’abord convaincre les collectivités territoriales. Si quelques pionniers, comme Bordeaux, Grenoble, Montreuil, Lille, Rennes, Strasbourg, Toulouse et Villeurbanne, réunis depuis 2010 dans le réseau national des collectivités pour l’habitat participatif (RNCHP), soutiennent des opérations voire les suscitent par des appels à projet, seule une vingtaine de projets d’habitat participatif ont été concrétisés ces dernières années. Une cinquantaine se situe en phase d’étude ou en construction mais plus de 300 seraient lancés. En matière d’autopromotion, quelques dizaines d’opérations seraient à l’étude pour un total de l’ordre de 500 logements. Valoriser la synergie sociale apportée par ces opérations est donc un enjeu majeur dans le cadre du nécessaire développement de l’urbanisme négocié.