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Comment la métropole post-Kyoto peut-elle intégrer les voies rapides urbaines ? En Île-de-France, la solution classique était dd’en réduire les impacts en les isolant derrière écrans murs anti-bruit ou de les enterrer. Une logique à la fois coûteuse et sans effet sur les causes racines. Selon l’IAU d’Ile-de-France, la mutation de corridors de voies rapides en avenues urbaines émerge peu à peu comme une alternative, malgré le coût de réaménagement, la complexité technique et institutionnelle et la crainte de dégrader les conditions de circulation. Aux États-Unis, au Canada, en Asie, en Europe, de nombreuses villes ont opté pour leur transformation en avenues urbaines. D’après les premiers retours d’expérience, loin d'accroître la congestion, ces aménagements tendent à réduire le trafic automobile tout en améliorant la mobilité, la qualité du cadre de vie et la redynamisation des quartiers. De quoi enrichir la réflexion des acteurs du Grand Paris sur de futures avenues métropolitaines.