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« Les tendances négatives du secteur du BTP sur le plan macroéconomique ne se traduisent pas dans les performances des principaux majors européens : ils connaissent tous une traversée plutôt sereine de la crise » écrit le cabinet Mazars. Une étude qui semble démontrer que les majors européens du BTP ont vu leur activité augmenter entre 2007 et 2011 malgré la crise immobilière. Mieux, les grands groupes de BTP, dont les trois leaders français, sont parvenus à maintenir leurs marges opérationnelles (-0,9% seulement), notamment grâce aux commandes des pays émergents. Mais les contre-performances enregistrées dans le secteur immobilier depuis 2012 tempèrent suscitent les bons résultats affichés encore récemment en termes de carnets de commandes et de performance, y compris en France. Surtout, faisant écho aux craintes exprimées en février par la FPI et après un MIPIM morose, de nombreux dirigeants du BTP craignent que, si reprise il y a, elle interviendra dans notre pays au plus tôt au second semestre 2014 et plus vraisemblablement en 2015.