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La réduction des nuisances – surmortalité, pollution de l’air dont les émissions de GES ne constituent qu’une partie – découlant de l’accroissement du trafic urbain nécessite le développement d’un mix transport. Incluant le développement de l’offre de transports collectifs, ce mix doit intégrer l’évolution technologique des véhicules (électricité et prochainement hydrogène) mais aussi le déploiement de nouveaux services d’information., tels que le partage temporel des voieries, l’optimisation d’itinéraires ou le stationnement intelligent. Parmi les nouveaux services figurent notamment des solutions comme l’optimisation du signalement des travaux et accidents, le guidage des automobilistes vers les places de stationnement libres. Parallèlement aux aménagement traditionnels, ces services innovants nécessitent la conception d’infrastructures télécoms et informatiques fixes ou embarquées. Déjà, de nombreuses expérimentations semblent prometteuses. Ainsi le péage urbain intelligent de Stockholm, qui a permis une réduction de trafic de 20%, l’optimisation des tournées de livraison grâce au système Optimod à Lyon ou le guidage grâce à de nouvelles applications sur smartphone ou GPS. Les Solutions de transports intelligents (STI) peuvent aussi contribuer à réduire la mortalité routière. Aux Pays Bas, les véhicules de 200 volontaires à Eindhoven ont été équipées d’un boîtier qui collecte des données sur la présence de verglas ou de nids-de-poule. Croisées avec d’autres sources (survenue d’accidents ou travaux), elles sont mises à la disposition des automobilistes pour les informer des dangers ou les aider à éviter les encombrements.