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« Il existe peu de domaines dans lesquels la France est érigée en modèle par les Anglos-Saxons : c’est pourtant le cas pour les SIIC », disait cet automne D. Kelberg, DG de la FSIF. Pesant 3,4% de la capitalisation de Paris les SIIC détiennent plus de 33 millions de m2. Et devraient, selon une étude PWC-Landwell, générer quelques 20 millions de journées de travail pour le BTP au cours des 5 prochaines années. Pour sa part, Klépierre affiche son ambition pour 2013 avec une prévision à la hausse (+2% à +2,5%) de son cash flow net par action et une croissance de 2% de ses loyers. Détenue à 23% par BNP Paribas, la foncière de l’avenue Kleber maintient à 1 Md€ son objectif de cessions d'actifs. Sur 2012, elle a allégé sa dette (-265 M€) tandis que les revenus locatifs progressaient de 2,3%. Les loyers des centres commerciaux ont notamment progressé de 4,9%. Même son de cloche chez Unibail-Rodamco, que quitte G. Poitrinal, et qui anticipe une croissance de 5% de son résultat net par action après un bénéfice plus important que prévu en 2012. Mais la capitalisation boursière des deux groupes est orientée à la baisse depuis le début de l'année : -3,23% pour Klépierre (après +36% en 2012. Et -4,3% pour Unibail-Rodamco (+ 31% en 2012). Signe peut-être d’inquiétude des inves-tisseurs sur l’avenir du régime fiscal des SIIC.