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Pas d’effet d’anticipation. C’est ce que constate le tout jeune Observatoire des marchés fonciers et immobiliers aux abords des gares du Grand Paris, qui publie sa première étude sur la période 2006-2011. L'organisme ne constate pas d'augmentation notable des prix aux abords des gares entre 2006 et 2011, par rapport à l'évolution moyenne des secteurs concernés. Alors même que l'emplacement des futures gares est connu. Ces observations, réalisées sur un périmètre de 800 m autour des gares ou futures gares du métro automatique – soit l’isochrone de 15 mn de rabattement à pied, serviront de situation de référence pour comprendre les évolutions induite par le projet de double boucle. Selon l’Observatoire, les effets d’anticipation ou de spéculation n’auraient pas encore joué, bien au contraire. Les prix augmentent en effet de 30% seulement en 5 ans autour des gares du Grand Paris, contre 35 % en Ile-de-France et 30 % en première couronne sur. Pour l'Observatoire, « le ralentissement relatif de l'activité immobilière en 2011 et le calendrier de livraison des nouvelles gares, encore très lointain pour les ménages à l'origine de l'essentiel des transactions, expliquent cette situation ». CQFD à l’avenir.