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La bombe F :  compte à rebours avant 2014

La hausse des impôts locaux ralentit. Après des augmentations moyennes dépassant 5% en 2009 et 3% en 2010, ils ne progresseront que de 0,9% en 2011 dans les 41 plus grandes villes de France. Un ralentissement que les contribuables apprécieront, mais qui masque une hausse de l’impôt foncier supérieure à l’inflation (+2,7%). Pour sa part, la taxe d’habitation ne devrait croître que de 2% en moyenne, avec des pointes comme à Marseille où elle progresse de plus de 13%. L’équation budgétaire reste cependant précaire. Avec des conséquences mesurables sur l’investissement local. Si la FBCF locale baisse moins que la moyenne (-6,9% contre -7,8%, la contribution des collec-tivités locales à l’investissement public ne se maintient à 71 % qu’en raison du tassement de celui des autres acteurs. Cet effet d’optique relativise la réduction du besoin de financement, qui se situe à 1,7 Md€ seulement en 2010, contre 6,2 Md€ en 2009 et 9,4 en 2008. De même, la maîtrise des dépenses de fonctionnement améliore l’épargne nette, qui finance désormais plus de 51% des investissements. Mas la stabilisation de la hausse des recettes et surtout celle des taux d’intérêt font présager de nouvelles difficultés. Selon l’Observatoire des Finances locales, le bloc communal aurait d’ores et déjà réduit son recours à l’emprunt. Avec une traduction immédiate sur le rythme des investissements, «contrairement au schéma traditionnel de dépenses d’équipement lié au cycle électoral», note l’OFL. En clair : tous les projets de mandature ne seront pas achevés avant mars 2014.

Tag(s) : #Economie, #Territoires
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