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Après la hausse de 8% au T2, les mises en chantier enregistrent une augmentation de 4,7% entre mai et juillet par rapport 2012. Un signe qui serait encourageant si la hausse était générale. Or, si le secteur des logements collectifs augmente de 15,7%, l’individuel affiche une baisse de 1,4%. Idem pour les mises en chantier en résidence qui subissent un recul de 14,8%. En glissement annuel, le nombre de chantiers engagés chute donc de 12,8%. Conclusion : la reprise n’est pas pour tout de suite, comme l’analyse M. Mouillart qui ne perçoit pas de signe d'une remontée des mises en chantier dans les prochains mois : « l'année devrait s'achever par un petit 330.000 mises en chantier ». De fait, les autorisations restent orientées à la baisse : -10,8% sur les trois derniers mois par rapport aux trois précédents. Au T2 2013, seulement 103.100 logements ont été autorisés, soit une chute de 21,7%. Pire, la construction neuve, représentant 87% de l'offre totale de logements, s’effondre de 22,9% par rapport à 2012, avec une pointe de -23,5% pour l’individuel. « La diminution affecte plus les logements individuels purs (- 26,4 %) que les logements individuels groupés (- 17,5%). La construction de logements collectifs se réduit de 21,9%. La construction de logements en résidence est en moindre repli (- 7,4%) », selon le ministère du Développement durable. Conséquence : les ventes de logements neufs stagnent à 25.100 unités, soit -21,8% au T2 par rapport à 2012. « Après la forte hausse du premier trimestre, les mises en ventes retrouvent ainsi la tendance à la baisse amorcée mi-2012 ». Retour à la case départ ?