/image%2F0293783%2F201309%2Fob_20ecfa_ush-pacte-d-objectifs-et-de-moyens-0.jpg)
« Un congrès pour agir »… Si J-L. Dumont, Pdt de l’USH et C. Duflot saluent la convergence entre le mouvement HLM et le gouvernement pour atteindre l’objectif mythique de 150.000 logements sociaux par an, l’USH rappelle que 2012 s’est soldée par la réalisation de 96.000 unités seulement. Pour le Pdt de l’USH : « c’est dans les détails que l’on peut porter de grandes ambitions ». Détails qui incluent les négociations sur la fin des prélèvements sur le 1% Logement ou la mutualisation de moyens des organismes HLM. « Nous entendons (…) que la mutualisation pourrait compenser l’absence d’aides à la pierre (…) Cette mutualisation ne doit pas se substituer aux aides publiques ». Un discours relayé par M. Aubry, maire de Lille, qui renchérit : « il faut adapter la loi sur la libération du foncier public pour que les grands projets supérieurs à cinq ans puissent en bénéficier ». Certes, selon C. Duflot, « les chantiers que nous avions retenus ensemble (…) ont tous considérablement avancé et les annonces faites ne sont pas restées lettre morte ». La ministre invoque le taux réduit de TVA à 5%, le relèvement du plafond du Livret A (dont une partie reste affectée aux banques commerciales), et l’aide supplémentaire (1.600 € par logement en zone A, 1.300 en zone B1 et 1.100 euros en B2 et C) qui s’ajoute à l’aide à la pierre. Une enveloppe de 120 M€ que la ministre espère voir dépenser dans les trois mois qui viennent. C. Duflot promet aussi d’inclure le volet foncier dans le projet de loi ALUR, adopté en première lecture par l’Assemblée nationale. Ces mesures et la mise en place d'un comité de pilotage national suffiront-elles à accélérer la réalisation de logements ? Comme tous les acteurs de l’immobilier, J-L. Dumont pointe aussi les surcoûts croissants des programmes. « Je suis bien consciente du saut qualitatif que représente à la fois la RT2012 pour le neuf et l’exigence de réalisation de travaux qui à terme permettront à l’ensemble des bâtiments existants d’atteindre le niveau BBC en 2050 », commente la ministre. Et d’ajouter : « dans un contexte où la conjoncture du bâtiment souffre toujours, la rénovation du parc du logement social doit passer à la vitesse supérieure. On ne doit pas échouer dans la construction ».