Primé en 2011 au congrès des villes intelligentes de Barcelone, le projet Nice Park est une première à cette échelle. Inauguré le 11 mars sur 1000 places du centre-ville, le dispositif devrait à terme être étendu à toute la ville, soit de 14.000 emplacements. La solution intègre des micro-capteurs implantés en bordure de voirie. Reliés à des horodateurs multi-services, ils permettent aux automobilistes de connaître en temps réel les emplacements libres les plus proches, grâce à une application sur smartphone. «La Ville compte récupérer un maximum d’informations concernant les parkings en ouvrage gérés par d’autres opérateurs, afin de les diffuser sur des panneaux de jalonnement dynamiques», précise la SEMIACS, la SEM locale qui gère le stationnement en surface ainsi que19 parkings. Le système intègre aussi de nouveaux horodateurs tactiles et connectées en Wi-fi, véritables kiosques multi-services apportant des informations sur l’accès aux services urbains et sur les déplacements multimodaux. «Conçues comme des outils évolutifs, ces bornes pourront servir de points de recharge pour véhicules électriques ». Développé dans le cadre du schéma de stationnement 2011-2015, Nice Park ambitionne de réduire la congestion dont souffre le centre-ville mais aussi de simplifier la vie des citoyens. A Nice, entre 20 et 25% de automobilistes seraient à la recherche d’une place, alors que 8% des places restent inoccupées.