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Désormais presque quadragénaire, si on se réfère à la circulaire Guichard de 1974, « la politique de la ville a besoin d'une nouvelle ambition pour être efficace », rappelle le ministre Fr. Lamy. La concertation nationale devrait fournir au gouvernement des pistes de réforme. Les trois axes principaux - resserrement de la carte de la politique de la ville, création d’un nouveau contrat alliant la cohésion sociale et la rénovation urbaine et mise en place d’une nouvelle dotation spécifique – devraient être arbitrés en CIV le 19 février. Dans le nouveau dispositif, l’identification des quartiers prioritaires se fonderait sur des critères socioéconomiques (revenu par habitant, taux de chômage, part des jeunes) et articulerait une référence nationale et une référence locale « pour déterminer les situations de décrochage entre un quartier et son agglomération ». Environ un millier de quartiers devraient ainsi bénéficier des crédits de la politique de la Ville, contre 2.500 actuellement. Autre axe de réforme, la création d’un contrat unique, piloté au plan intercommunal et adossé à un projet de territoire. Ce nouveau contrat allierait cohésion sociale et rénovation urbaine et ferait figure de contrat de mandature puisque sa durée serait alignée sur celle du mandat municipal. Le ministre précise que ces dispositions seront intégrées dans le projet de loi sur la décentralisation présenté en mars prochain et dévoile sa vision de la gouvernance du futur dispositif : « demain, le triumvirat de la politique de la ville sera donc constitué par le préfet, garant de la solidarité nationale, le président de l’EPCI, maître d’ouvrage et garant de la solidarité locale, et le maire, maître d’oeuvre, opérateur, et garant de l’efficacité des moyens d’intervention ».