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La transition énergétique nécessite des réseaux électriques plus intelligents, à l’instar de celui qu’expérimente Lambesc, commune de 9.500 habitants des Bouches-du-Rhône. En test depuis 2009, son grid pilote les consommations d’une cinquantaine d’habitations et d’une dizaine d’équipements comme la maison de retraite. Sur l’ensemble du territorie national, une vingtaine d’expérimentations de sont en cours. Les réseaux intelligents facilitent aussi le développement des ENR intermittentes, comme l’hydroélectrique, le solaire ou l’éolien car elles permettent de piloter leur stockage et leur destockage en fonction de l’état du réseau. Reste la question centrale, celle de l’échelle territoriale d’arbitrage du mix énergétique. Bien que publiquement partisane des circuits courts, D. Batho s’appuie sur le déploiement du compteur communicant Linky, prévu massivement à partir de fin 2014. Ce compteur, deux fois plus onéreux que ses homologues suisses ou italiens, subit aussi de vives critiques critiques de la FNCC et des associations de consommateurs. « Linky n’est peut-être pas assez intelligent et pas suffisamment pratique pour pouvoir décliner un ensemble d’actions directes chez les gens », note ainsi G. Berhault, Pdt du Comité 21pour qui le smart meter doit avant tout permettre aux citoyens de mesurer leurs économies d’énergie et mieux adapter leurs comportements. Une souplesse et une décentralisation qui ne font pas forcément l’affaire des énergéticiens.