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Les prix des maisons et appartements anciens baissent. Mais les agents immobiliers des grands réseaux restent optimistes. Sur la France entière, le recul moyen est estimé à -1,6% par Guy Hoquet, -1,8% pour Century 21, -2% pour Laforêt et -3% pour Orpi. Une tendance qui s’inscrit dans la continuité de 2012 où les prix avaient baissé de près de 2%. Cet ajustement à la marge n’érode que légèrement le niveau moyen de prix qui restent anormalement élevés et qui, malgré la crise, ont enregistré une croissance de 7% depuis 2008. D’où des anticipations assez favorables pour 2014, avec une baisse estimée à -2% seulement. «Si les taux d'intérêt des crédits immobiliers restent stables, on aura un recul inférieur à 2% », indique ainsi L. Vimont, PDG de Century 21. Même son de cloche chez la concurrence. L’optimisme des intermédiaires est-il fondé, dans un marché sans vendeurs ni acheteurs, où la crainte de la moins-value n’est plus anodine ? Malgré des taux historiquement bas, la production de crédit immobilier baisse, tandis que les durées d’emprunt diminuent et que le taux d’apport personnel augmente. Et la baisse significative survenue à Paris (-3,9% selon Century 21), plus encore sur le très haut de gamme (-20% pour certains hôtels particuliers) n’augure rien de bon, pas plus que les conséquences de la mise en œuvre de la loi ALLUR. Seule bonne nouvelle, avec une moyenne de 8.100 €/M2, Paris rétrograde d’une place dans le classement des villes les plus chères du monde de Barnes. De quoi tenter, peut-être, les acquéreurs étrangers, dans un contexte où près du cinquième des logements parisiens sont devenus des résidences temporaires ou saisonnières. « Paris is a very good place for fun », nous disait un investisseur Indien. Il ajoutait : « not for business ».