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Carte postale expédiée depuis Santorin par notre ami Bartolomeu.

Santaurin, le 10 avril 2010

L’olive, selon sa maturité, est verte ou noire.

De même maturité (temps qui reste à courir avant le remboursement au prix du nominal), les obligations allemandes ou grecques sont-elles de nature différentes ? Le taux des obligations grecques dépasse les 7.62% alors que celui des obligations allemandes ressort à 3.09%. Pour une même monnaie… Curieux mélanges.

L’écart est historiquement élevé : x 2.466.
Plus inquiétant ce taux correspond à un doublement du capital en un peu moins de 10 ans !

Le problème est que personne n’est capable de dire ce qu’est ce capital.
Les estimations varient, comme au soir d’élections aux résultats incertains, dans une fourchette.
Entre 6.4% du PIB avant les élections et 14.3% aujourd’hui.

300 milliards de $ seront à trouver par l’Etat grec pour apurer sa dette. 11 à court terme, 54 pour l’ensemble de l’année.
Ce n’est là qu’un aspect de la crise la plus dramatique depuis l’effondrement bancaire de l’automne 2008.
L’incertitude est générale.

Que va-t-il se passer ? Les interrogations vont bon train sur l’intervention… de qui ?

« Personne ne sait vraiment comment le plan serait déclenché », admet la Commission européenne !
Résultat, la fuite des capitaux – 6 à 10% des dépôts – s’intensifie, minant un système bancaire très fragile en Grèce et, pour le moins, convalescent dans l’Europe entière. Des dépôts qui diminuent, des risques qui augmentent, des taux qui s’envolent… La Grèce est au bord de l’explosion. L’Europe avec.

La Bourse de Paris flirtait hier encore avec ses niveaux du vendredi 12 septembre 2008.

Le lundi 15 septembre Lehman Brothers faisait faillite.
Anthony Chester avait raison « L’olive est le plus grand commun diviseur des cocktails ».

Amitiés

Bartolomeu

Tag(s) : #Economie, #Bartolomeu
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